LA VÉRITÉ

Dans quelle mesure est-ce important d’être en vérité dans nos relations?

Il y a moi et puis l’avant-relation, et il y a l’autre qui s’approche de moi parce que je suis ce que je SUIS.

Entre ce que je SUIS, ce que je représente pour l’autre avec ou sans les projections qu’il construit sur moi .. la relation se tisse au rythme des liens qui naissent.

Lorsque la relation perdure, qu’elle est agréable de manière réciproque, il est possible qu’un maillon arrive dans lequel dire à l’autre ce qui plait moins, se matérialise.

Est-ce que pour garder une relation vivante, tu pourrais miser la sincérité de ton être? Irais-tu jusqu’à te perdre et perdre la relation primordiale qui est celle que tu entretiens avec toi-même?

Et c’est là qu’est née une nouvelle peur, celle de perdre notre relation avec l’autre.

Et c’est là que naît une nouvelle interrogation, privilégier sa vérité intime, ne montrer qu’une facette de soi et pas l’autre ou perdre cet autre sur qui nous avons posé certaines aspirations.

Est-ce que je me lâche la main pour tenir la sienne?

Et si j’aspirais simplement à être moi-même, en goûtant ce que je suis profondément,

en l’exprimant sans peurs ni détours à qui voudra l’accueillir et le savourer ou pas,

en le partageant généreusement et sans attentes juste pour l’offrir.. ?

Pour observer ensuite comment l’autre la reçoit et s’il y a quelque chose qui peut jaillir de ce partage, quelque chose à co-créer.

Et même s’il n’y a pas de retour, s’il n’y a rien à co-créer, la simple symbiose avec moi se suffira à elle-même.

Plonger profondément en soi-même.

Trouver en soi ce que nous n’avons de cesse d’aller chercher à l’extérieur.

Être plus vrai.

Écouter son cœur.

Faire vibrer son âme.

Être.. et c’est amplement suffisant.

En définitive, être vrai dans ses relations n’est possible que lorsque la vérité jaillit envers nous-mêmes.

Et que seraient les relations si elles n’étaient basées que sur cette équation simple qu’est la vérité?

Vanessa Novo