IL SUFFIRAIT DE PRESQUE RIEN
Quand la connexion ne se fait pas ou plus,
quel est l’espace qui se joue en nous ou se joue de nous?
Lorsque s’installe un conflit mental qui nous convainc d’une dualité naissante, celui qui nous fait croire que l’exploration spirituelle est teintée d’une couleur sacrifielle.
Lorsque notre pratique de reliance à notre cœur inclut l’écoute, de soi, de son corps, de son cœur et de toutes ces parts qui souhaitent être vues et entendues comme toutes les autres,
et pourtant celles-là mêmes qui sont mises en lumière, réveillées, qui demandent à être écoutées voire meme savourées, dégustées et goûtées avec le corps, deviennent inacceptables.
Comme si dès l’instant où le corps s’ouvre enfin, parle et souhaite être entendu, il n’avait plus sa part dans ce chemin d’exploration intérieure.
Ce corps qui contient tout, qui soutient tout. Ce temple à épouser, à honorer, à révéler!
Nous tentons de mettre en lumière tellement de parts nous constituant et à la fois, lorsque les cellules débordent de lumière, notre instinct premier est de les étouffer, de les cacher, de leur attribuer le rang des non-désirés.
Mais que cherchons nous réellement?
Quelle est cette quête qui se contredit et qui étouffe tout ce en quoi elle s’est évertuée à insuffler de la lumière?
Prenons conscience que nous sommes aussi totalement responsables de notre vie, de nos choix, de nous, de notre chemin et qu’en même temps tout ce dont a besoin cette expérience humaine est de, Conscience.
Insuffler de la Conscience dans cette brèche entre l’avant, l’après.. le juste ici et maintenant avec une Présence pleine, entière et dévouée à elle-même est amplement suffisant.
Garder à l’esprit que nous sommes les seuls, LE seul à faire chaque et toute expérience ce qui n’induit pas la notion de solitude mais bien de capitaine à bord.
Assumer notre plein pouvoir à s’explorer, à s’exprimer, à s’experiencer, ce qui ne peut éclore dans la comparaison d’avec l’autre, dans le jugement par rapport à l’autre.
S’assumer, entier et pleinement.
Assumer que l’autonomie coule dans nos cellules, les habite et les fait vibrer de l’essence même qui les constitue.
Assumer qu’en réalité il y a juste à révéler la lumière, notre étincelle première, la flamme qui dit Je Suis, moi, toi et Tout.
Rien à faire
Être là
Nous détendre dans la Présence, là, juste et rien que là.
Et réaliser que la qualité de notre reliance est proportionnelle à notre capacité d’abandon à nous-même.
Nous sommes entièrement ce que nous recherchons avidement .. à l’extérieur.
Et pourtant, il suffirait de tourner ce regard vers l’intérieur,
S’assumer comme LE responsable de cette expérience
Se détendre dans le fait qu’il n’y a rien à faire ou rien à chercher et accepter que notre quête est simple, infiniment simple.
Juste Être, entièrement
Présence
Conscience
Laisser faire
Permettre à ce qui veut vivre à travers nous, de circuler à sa guise et non au son de la nôtre.
Il suffirait de presque rien ..